"FORT" Dad FOR FOUR
English:
November was an emotional rollercoaster for us. Simply because it’s the month of my two eldest sons’ birthdays. Despite the financial struggles that weigh on us, we managed to share incredible family moments. I don’t even know where to begin to tell you about it all.
First, my son Jeymil wanted to make his brother’s birthday cake. He made an Antillean-style Mont Blanc to celebrate with the family on my ex-partner’s side. I want to highlight their presence at these key moments in my children’s lives, which I find honorable and respectable. In separation situations, it’s common for ties to be broken, but they chose to stay present, and I truly appreciate that gesture.
Back to the cake: Jeymil made a Mont Blanc, and he nailed it. In fact, back in October, he had already made one with my mother’s help for my father’s birthday. That’s when he confessed his love for baking. I didn’t waste any time taking him seriously, and baking has since become a regular activity at home. The following weekend, we celebrated Jamal’s birthday with his friends. Since money is tight, we organized a video game tournament at home, a much more affordable option. But it turned out to be an unforgettable birthday for him. He loved spending time with his friends, and once again, Jeymil made the cake, this time with mascarpone cream.
The weekend after that, it was Jeymil’s turn to celebrate his birthday, but we flipped the order: Saturday with his friends and Sunday with family. This time, his brother insisted on making him a cake, again with mascarpone cream. And just like his brother, he loved his birthday. I hope you’re following along with their similar-sounding names! 😂
These moments filled me with pride but also anxiety. I desperately wanted them to be happy, even though our finances are burdened by debts that aren’t even ours. I had to make it special, especially after the disappointment Jeymil experienced last year for his birthday. I think I wrote about it in a blog post last November. This time, I realized how little it takes to make them happy. They even showed consideration for our situation: instead of asking for gifts, they requested money, knowing that Christmas is around the corner. They’re truly thoughtful boys.
Right after their birthdays, they told me they wanted to help prepare for Christmas and make it magical for the little ones. This weekend, we decorated the house, especially for my daughter, who had been dreaming about it. I’ve noticed she has a big need for female presence, and I saw how attached she was to her older cousin, who recently visited us. Thankfully, my sister and her children will be visiting soon, which will give her time to bond with her cousins.
On the evening of Jamal’s birthday, I had a concert planned with my friend Andy. It had been more than four years since I’d held a microphone. It wasn’t perfect—we had a few "stumbles" in our lyrics—but honestly, we loved it! Getting back on stage reminded me how much I enjoy writing and making music. That evening reignited my desire to compose songs, a passion I had put on hold in recent years.
This end of the year is packed, with birthdays, holidays, and debts all piling up. I’ll write a reflection on this year in my next post, as December will mark one year since my return from the United States. And despite the challenges, we’re doing pretty well. Thank you all for following our journey!
Oh, and I almost forgot: this month was also marked by Jamal’s internship at my workplace. Spending a week together strengthened our bond. He got to see what my daily life looks like, and it added another layer to our already strong relationship. We’re a real team: everyone looks out for each other. Sometimes, it feels like we’re living in a 90s American sitcom, full of twists, emotions, and values.
Everything we’ve built, we’ve done as a team of five, guided by my values. Those who were absent had their role to play but chose not to. So for anyone who wants to play devil’s advocate, let me make it clear: you haven’t lived what we’ve been through. Out of respect for the children’s balance, spare us your excuses for those who aren’t here.
Thank you again to everyone who supports us, near and far. Your strength keeps us moving forward. ❤️
Français:
Le mois de novembre a été pour nous un concentré d’émotions. Tout simplement parce que c’est le mois des anniversaires de mes deux grands. Malgré les difficultés financières qui pèsent sur nous, nous avons partagé des moments incroyables en famille. Je ne sais pas trop par où commencer pour vous raconter tout cela.
D’abord, mon fils Jeymil a voulu préparer le gâteau d’anniversaire de son frère. Il a fait un mont-blanc des Antilles pour célébrer avec la famille du côté de mon ex-conjointe. Je tiens à souligner leur présence à ces moments importants de la vie des enfants, ce que je trouve honorable et respectable. Dans des situations de séparation, il est courant que les liens se coupent, mais eux ont choisi de rester présents. C’est un geste que j’apprécie.
Revenons au gâteau : Jeymil a fait un mont-blanc, et il l’a parfaitement réussi. D’ailleurs, au mois d’octobre, il en avait déjà fait un avec l’aide de ma mère pour l’anniversaire de mon père. C’est là qu’il m’a avoué son amour pour la pâtisserie. Ni une ni deux, j’ai pris ses paroles au sérieux, et c’est devenu une activité régulière à la maison. Le week-end suivant, nous avons fêté l’anniversaire de Jamal avec ses copains. Les finances étant serrées, nous avons organisé un tournoi de jeux vidéo à la maison, une solution plus économique. Pourtant, c’était un anniversaire inoubliable pour lui. Il a adoré partager ce moment avec ses amis, et encore une fois, Jeymil a préparé le gâteau, cette fois-ci à base de crème mascarpone.
Le week-end d’après, c’était au tour de Jeymil de célébrer son anniversaire, mais dans l’ordre inverse : le samedi avec ses copains et le dimanche en famille. Cette fois, c’est son frère qui a tenu à lui préparer un gâteau, toujours à la mascarpone. Et comme pour son propre anniversaire, il a adoré. Bon j’espère que vous avez bien suivi vu que leurs prénoms ce ressemblent 😂.
Sachez que ces moments m’ont rempli de fierté, mais aussi d’angoisse. Je voulais à tout prix qu’ils soient heureux, malgré nos finances touchées par des dettes qui ne nous concernent même pas. Il fallait marquer le coup, surtout après la déception qu’avait ressentie Jeymil l’an dernier pour son anniversaire, je crois que je l’avais écrit dans un des articles du blog au mois de novembre 2024. Cette fois, j’ai vu à quel point de petites choses suffisaient à leur bonheur. Ils ont même été attentifs à notre situation : au lieu de demander des cadeaux, ils ont préféré de l’argent, conscients que Noël approche. Ce sont vraiment des garçons bienveillants.
D’ailleurs, dès leurs anniversaires passés, ils m’ont dit vouloir m’aider à préparer Noël pour faire rêver les petits. Ce week-end, nous avons décorer la maison, surtout pour ma fille, qui en rêvait. D’ailleurs, je remarque qu’elle a un grand besoin de présence féminine, et j’ai remarqué à quel point elle était attachée à sa grande cousine, venue nous rendre visite récemment. Heureusement, ma sœur et ses enfants viendront bientôt, ce qui lui permettra de passer du temps avec ses cousines.
Le soir de l’anniversaire de Jamal, j’avais un concert prévu avec mon acolyte Andy. Cela faisait plus de quatre ans que je n’avais pas touché un micro. Ce n’était pas parfait, on a fait quelques petites "cascades" dans nos textes, mais franchement, on a kiffé ce moment ! Retrouver la scène m’a rappelé combien j’aime écrire et faire de la musique. Cette soirée m’a redonné l’envie de composer des chansons, une passion que j’avais un peu mise de côté ces dernières années.
Cette fin d’année est très chargée, entre les anniversaires, les fêtes et les dettes. Je ferai un bilan de cette année dans mon prochain article, car décembre marquera un an depuis mon retour des États-Unis. Et malgré les épreuves, on s’en sort plutôt bien. Merci à vous tous de suivre nos aventures !
Ah, j’allais oublier : ce mois-ci a aussi été marqué par le stage de mon fils, Jamal, à mon travail. Passer une semaine ensemble a renforcé notre complicité. Il a découvert mon quotidien, et cela a ajouté une pierre de plus à l’édifice de notre relation, déjà très forte. Nous sommes une vraie équipe : chacun veille sur l’autre, et je ressens parfois l’impression de vivre dans un sitcom américain des années 90, avec ses rebondissements, ses émotions et ses valeurs.
Tout ce que nous avons construit, nous l’avons fait à cinq, avec mon éducation comme guide. Les absents avaient leur rôle à jouer, mais ils ne l’ont pas fait. Donc, pour ceux qui voudraient jouer les avocats du diable, je le dis clairement : vous n’avez pas vécu ce que nous avons traversé. Par respect pour l’équilibre des enfants, épargnez-nous vos excuses pour ceux qui ne sont pas là.
Merci encore à tous ceux qui nous soutiennent, de près ou de loin. Votre force nous aide à avancer. ❤️
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