Stardust
It’s Sunday, October 6th, and it’s 11 p.m.… They’re all asleep… I’m alone, but I feel like it’s been a long time since I’ve sat down by myself.
I’m so tired, but I have no choice but to keep doing more, to keep fighting, to keep believing that things will get better. And honestly, by staying positive, by persevering, by never giving up, you get there. You trust the process, you make sure to give yourself the means, and you believe in it. But I admit, sometimes I get tired, and the road still seems so long. Even though we’ve made it through the hardest part, it feels like we’ve only taken a few steps. And you always feel like you have to do more. No matter what you do, you always have to think, plan, and come up with new strategies to try and walk a path with as few obstacles as possible. All while keeping a smile on your face and staying motivated for the kids.
The kids, my treasures, to whom I’ve been able to offer real stability today, even if the foundations of that stability are still fragile. I did it. And I did it alone, without the help that should have been there, but that’s life. What I would have preferred, though, is not to have to deal with the mess left behind, which I have no choice but to take on just because I’m still "electronically shackled." My struggle is far from over until the divorce is officially finalized. It’s because of that I’m stuck dealing with things that shouldn’t even concern me anymore, and it’s these things that are making the balance I’ve built on my own fragile. An unfair situation that’s starting to weigh heavily on me, because on top of managing a busy daily life, with family life I have to handle alone, I also have to deal with unpredictable situations that don’t even concern us, yet still threaten the balance of my family. All because I’m still "electronically shackled." How much longer will I have to remain in this prison? I know the most important battle is already won, since I’m no longer trapped in the psychological prison tied to the emotions that kept me there, but I’ve given so much. Now that I’ve gotten rid of all the poison I thought was love, it’s time to give back to Caesar what belongs to Caesar. I don’t want to keep dealing with things that no longer concern me. For better or worse, they say. In reality, today, only the worse is sticking around, which is why I compare this alliance to an electronic shackle. Yes, I’m out of prison, but I’m not completely free—at least not until I’m officially divorced. May God be with me and help me see the light at the end of the tunnel. I know that after this, we will finally be able to fully enjoy our happiness. We’ll get there…
While others chase the stars to shine brighter than the sun, forgetting the lesson from the story of Icarus, I am content with my four little stars, which, through my love, will shine for eternity.
Français:
On est dimanche 6 octobre et il est 23h… Ils dorment tous… Je suis seul, mais j’ai l’impression que ça fait longtemps que je ne me suis pas posé, seul.
Je suis tellement fatigué, mais je n’ai pas le choix, toujours faire plus, toujours me battre, toujours croire que ça va aller mieux. Et franchement, en restant positif, en persévérant, en ne lâchant jamais prise, on y arrive. On fait confiance au processus, on fait en sorte de se donner les moyens et on y croit. Mais j’avoue que quelquefois je fatigue, et le chemin a l’air encore tellement long, même si on a passé le plus dur, on a l’impression de n’avoir fait que quelques pas. Et on a toujours ce sentiment de devoir en faire plus. On a beau faire, il faut toujours réfléchir, élaborer de nouveaux plans, pour pouvoir se retrouver sur un chemin avec le moins d’obstacles possible. Tout en ayant toujours le sourire et la motivation pour les enfants.
Les enfants, mes trésors, à qui aujourd’hui j’ai pu offrir un réel équilibre, même si les fondations de cet équilibre restent encore fragiles, j’ai réussi. Et je l’ai fait seul, sans l’aide logique qui aurait dû être là, mais c’est la vie. Par contre, j’aurais aimé ne pas avoir à gérer aussi les ordures qu’on m’a laissées, que je n’ai pas le choix d’assumer sous prétexte que je suis encore sous "alliance électronique". Ma peine est loin d’être finie tant qu’officiellement le divorce n’est pas acté. C’est d’ailleurs à cause de ça que je me retrouve à gérer des choses qui normalement ne devraient plus me concerner et qui causent la fragilité de l’équilibre que j’ai réussi à créer seul. Une situation injuste qui commence à me peser sérieusement, car en plus d’avoir un quotidien rythmé, avec la vie familiale que je dois gérer tout seul, je dois aussi gérer des situations imprévisibles qui ne nous concernent même pas mais qui pourtant menacent l’équilibre de ma famille. Tout ça, parce que je suis encore sous alliance électronique. Combien de temps encore vais-je devoir rester dans cette prison ? Je sais que le plus important est déjà gagné, vu que je ne suis plus dans la prison psychologique liée à l’affectif qui me retenait dans cette prison, mais j’ai donné beaucoup. Maintenant que j’ai viré de mon cœur tout le poison que je pensais être de l’amour, il est temps de rendre à César ce qui appartient à César. Je souhaite ne plus avoir à gérer les choses qui ne me concernent pas. Pour le meilleur et pour le pire, soi-disant. En réalité, aujourd’hui, il n’y a que le pire qui s’accroche, d’où la comparaison de l’alliance au bracelet électronique. Oui, aujourd’hui je suis sorti de prison, mais je ne suis pas totalement libre, en tout cas pas tant que je ne suis pas officiellement divorcé. Que Dieu soit avec moi et m’aide à voir le bout du tunnel. Je sais qu’après ça, on pourra pleinement profiter de notre bonheur. On va y arriver…
Pendant que d’autres courent après les étoiles pour briller plus que le soleil, sans retenir la leçon que nous a enseignée l’histoire d’Icare, moi, je me contente de mes quatre petites étoiles qui, grâce à mon amour, brilleront pour l’éternité.
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