Family and Values/Famille et Valeurs











English


Family & Values


This month was a special one—a month full of challenges—because we had to organize the twins’ very first birthday party with their school friends. A first real celebration in our new life as five. This idea came from my two eldest boys. They told me they had great memories of the birthday parties their mother and I used to throw for them. I’ve always been very creative when it comes to organizing their celebrations, and they were always a hit.

So, for the twins’ 6th birthday, they wanted us to make it special—something unforgettable we’d organize together.
And that’s exactly what happened.

It wasn’t easy—we found ourselves managing about twenty kids in an apartment! But I made sure to set up each room to welcome them properly. I came up with a funfair-inspired party, with different games in every room and a big raffle to end the day.

All the kids had a blast—especially the two stars of the day: my beloved twins.

I want to thank my two big boys, my friends, my brothers Andy and Luc, my sister-in-law Lalia, and our two junior hosts, Isra and Aya. Thanks to all of them, we made the children dream.
Mission accomplished.

I’d like to go back to how we met those two young animators. Since the party, they’ve been regularly around. They’re kids themselves—just a little older—but they genuinely enjoy spending time with the little ones, and the kids love being with them too. They act a bit like big sisters.

And that made me realize just how important a feminine presence is in the house.

Up until now, we’ve managed without, considering the situation we’re living in—forgive me if I repeat myself. I’ve even managed to build a united, happy family. But I’m well aware that a home without a woman’s presence is a more fragile one, despite all efforts.
And the same goes the other way around.

I thank God for sending these kind-hearted young girls our way. They themselves are grateful for all the affection my kids give them. It’s an especially good thing for my little Jiji, who’s surrounded only by boys.

This has also made me realize how important it is to keep a close eye on my kids’ development—the possible emotional scars of growing up with a single dad.
That’s why I always prioritize open dialogue, and take the time to talk with my older ones. I don’t claim to be a psychologist, but I do everything I can to support my children, make them feel safe, answer their questions, help them build confidence...

But most importantly, I want to help them not to resent women, and instead grow up capable of forming healthy future relationships.

I know this is a difficult task. And I’m open to being helped. I do everything in my power to help them grow up as best as they can.

They are good boys, and they deserve the best for their future.

And the same goes for the little ones. The “big sisters” have a truly positive impact on them. I’m a very affectionate father, and they’re thriving because of it. But it’s even better when they get that extra feminine touch—someone who can give them attention, fill a gap they might feel. And of course, it’s even more special when it’s mutual.

We all carry scars, but we must not let them stop us from moving forward. And when God sends people who, just by being present, help us grow, we shouldn’t push them away by hiding behind our armor.
Not everyone has bad intentions.

And even when they do, it’s important to focus on the positive, or the life lesson they bring. Bad past experiences shouldn’t turn us into bitter or suspicious people who miss out on the beautiful connections life offers.

I trust God. Everything that happens to me, happens for a reason.

It’s funny—I titled my last piece “Ohana,” and this month the live-action Lilo & Stitch movie was released. We went to see it, and it’s always a pleasure to revisit that story. It really mirrors what we’re going through:
Even when your family is broken, you must fight to keep it together—love it, take care of it, be present, and create unforgettable, incredible moments together.

That’s what really matters: moving forward with true family values, and surrounding yourself with people who share those values.

Today, we live in a consumer society that encourages the breakdown of families, that disrespects those values, and glorifies appearances, money, and power.
People crave validation from everyone without even knowing why. That’s what success looks like nowadays.

But despite the failure of my marriage, I consider myself a success—because I have the greatest treasure of all: family.

Whether it’s by blood or by heart, as long as it shares your values, it’s the most important thing.

And I’d like to end by sharing this quote from Dominic Toretto:

“You’ve heard me say it before—we never turn our back on family. I just want to thank you all… for never turning your back on me.”





Français


Famille & Valeurs


Ce mois-ci a été un mois spécial, un mois de challenge, parce qu’il fallait organiser le tout premier anniversaire des jumeaux avec leurs amis d’école. Un premier anniversaire en mode fête dans notre nouvelle vie à 5. Cette idée m’a été soufflée par mes deux grands garçons. Ils me disaient qu’ils gardaient de bons souvenirs des anniversaires, des fêtes qu’on leur organisait, leur mère et moi, pour leurs anniversaires. J’ai toujours été très inventif pour rendre ces moments magiques, et c’était à chaque fois un succès.

Et là, pour les 6 ans des jumeaux, ils voulaient qu’on leur fasse plaisir, qu’on organise ensemble un anniversaire mémorable.
Et ça a été le cas.

Ce n’était pas facile, car on s’est retrouvés à gérer une vingtaine d’enfants dans un appartement ! Mais j’avais pris soin d’aménager les pièces pour pouvoir les accueillir correctement. J’ai donc imaginé un anniversaire inspiré des kermesses, avec plein de jeux répartis dans chaque pièce de la maison, et une grande loterie pour clôturer la journée.

Tous les enfants étaient super contents, surtout les deux principaux concernés : mes jumeaux d’amour.

Je tiens à remercier mes deux grands, mais aussi mes potes, mes frères Andy et Luc, ma belle-sœur Lalia, et mes deux apprenties animatrices, Isra et Aya. Grâce à eux tous, on a réussi à faire rêver les enfants. La mission a été réalisée avec succès.

Je veux revenir sur la rencontre de ces deux animatrices en herbe. Depuis l’anniversaire, elles sont présentes dans la vie des enfants. Ce sont elles aussi des enfants, même si elles sont plus âgées. Elles aiment passer du temps avec les petits, et les enfants les apprécient aussi. Elles agissent un peu comme de grandes sœurs.
Et ça m’a fait réaliser à quel point c’est important d’avoir une présence féminine dans la maison.

Jusqu’ici, on a réussi à tenir la route sans, vu les conditions actuelles dans lesquelles on vit – pour ne pas me répéter. J’ai même réussi à faire de ma famille une famille unie et heureuse. Mais je reste conscient qu’un foyer sans présence féminine est un foyer plus fragile, malgré tous les efforts. Et c’est vrai dans l’autre sens aussi.

Je remercie Dieu de m’avoir envoyé ces petites remplies de bienveillance, qui elles-mêmes sont reconnaissantes de toute l’affection que mes enfants leur apportent. C’est d’autant plus une bonne chose pour ma petite Jiji, qui est entourée uniquement de garçons.

Ça m’a aussi permis de réaliser qu’il est important de garder un œil attentif sur l’évolution de mes enfants, sur les séquelles possibles liées au fait qu’ils grandissent avec un papa solo. C’est pour ça que je privilégie le dialogue, et que je prends toujours le temps d’avoir des temps de parole avec mes grands. Je n’ai pas la prétention de faire le travail d’un psy, mais je fais tout ce que je peux pour les accompagner, les aider à se sentir en sécurité, répondre à leurs questions, les aider à avoir confiance en eux…
Mais surtout, je veux les aider à ne pas en vouloir aux femmes, les rendre capables de gérer leurs futures relations.

Je suis conscient que cette tâche est compliquée. Et je ne suis pas fermé à l’idée d’être aidé. Je mets tout en œuvre pour les aider à se construire au mieux.

Ce sont de bons garçons, et ils méritent le meilleur pour leur avenir.

Et c’est pareil pour les petits. Les “grandes sœurs” leur font beaucoup de bien. Je suis un papa très, très affectueux, et ils sont très épanouis grâce à ça. Mais c’est encore mieux quand ils ont ce côté féminin en plus, pour leur donner de l’attention, pour combler un manque qu’ils pourraient ressentir. Et bien sûr, c’est parfait que ce soit réciproque.

On a tous des cicatrices, mais il ne faut pas qu’elles nous empêchent d’avancer. Et si Dieu nous envoie des personnes qui, rien que par leur présence, nous aident à nous construire, il ne faut pas les rejeter en se cachant sous une carapace.
Tout le monde n’est pas rempli de mauvaises intentions.

Et même quand c’est le cas, il est important de se focaliser sur le positif, ou sur la leçon de vie qu’on peut en tirer. Il ne faut pas que les mauvaises expériences relationnelles qu’on a subies nous rendent sauvages et méfiants au point de passer à côté des belles rencontres que la vie peut nous offrir.

Je fais confiance à Dieu. Tout ce qui m’arrive n’arrive pas pour rien.

C’est drôle, j’avais intitulé l’article précédent “Ohana”, et le film live action de Lilo et Stitch est justement sorti ce mois-ci. On est allés le voir, et c’est toujours un plaisir de revoir cette histoire. Elle représente bien ce qu’on vit :
Même si ta famille est brisée, il faut toujours se battre pour qu’elle tienne la route, l’aimer, en prendre soin, être présent pour ses proches, vivre des moments incroyables et inoubliables avec eux.

C’est ça, le plus important : avancer avec de vraies valeurs familiales, et s’entourer de gens qui partagent ces mêmes valeurs.

Aujourd’hui, on vit dans une société de consommation qui prône la division des familles, qui crache sur ces valeurs-là, qui met en avant le paraître, l’argent et le pouvoir. Les gens cherchent à être validés par tout le monde, sans même savoir pourquoi. C’est devenu un “signe” de réussite.

Mais malgré l’échec de mon mariage, moi j’estime avoir réussi, parce que j’ai la plus grande des richesses : « la famille »

Qu’elle soit de sang ou de cœur, tant qu’elle partage les mêmes valeurs que toi, c’est le plus important

Je voudrais finir en partageant cette phrase de Dominic Toretto: « Vous m’avez entendu dire qu’on ne laisse jamais tomber sa famille, et je voudrais tous vous remercier de ne m’avoir jamais laisser tomber »



Commentaires

  1. 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣 la réf de fast and furious t’a mis.

    Bravo PAPA, c’est très beau ce que t’a écris. Faut la trouver cette présence féminine, pour tes enfants et TOI🤪 bisous copain

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